Five Questions with Shaunna Mireau

24 Mar 2015 9:06 AM | National Office (Administrator)
Shaunna Mireau

Shaunna Mireau

Director of Knowledge Management and Process Improvement
Field Law

Tell us a little about your educational background and how you entered the legal information industry.

I was an accidental law librarian.  I went to Grant MacEwan College’s Library and Information Management Program after some work experience running a children’s summer program in a rural public library.  It was such a great job that I decided to make a career in reading stories to kids. The last month of my 2 year diploma program was a practicum at the University of Alberta J. Weir Law Library where CALL members, Sandra Wilkins and Caron Rollins, shared their enthusiasm for law libraries. It was catching! I was grateful to have an opportunity to work under Muriel Lefebvre and Josette McEachern in a law firm library (then Milner Fenerty, now the Edmonton office of Dentons).  That first law library job was a wonderful learning experience. After a short detour working in a tech-savvy software development market research company, where I learned some extremely useful skills, I returned to law firm libraries as a solo librarian at Field Law.  Field has offered me a wonderful career, and I would like to retire from this firm in a decade or two.

How has being involved in CALL helped you professionally?

Being involved with CALL has connected me to colleagues who have inspired, motivated, and assisted me.  It has also allowed me to sharpen my presentation skills and given me the opportunity to shamelessly self-promote inside my organization. Colleagues from this organization provided sound advice both when I was without librarian colleagues and as I supervised team members.  Knowing that others face the same challenges and being able to call on them for advice has been wonderful.  Members of my firm are very aware that their library team has an extensive network and that they benefit by having four CALL Members on their side.  CALL also helped set my first salary with the firm – the median of the CALL Salary Survey.

What is one thing that’s surprised you about the legal information profession?

I am surprised that we haven’t solved the problem of loose-leaf format materials yet.  I think that is coming in the next 5 years.  I am often surprised by the variety of methods there are to get to the same result, and I am always proud at the creativity of my law library network.

What are three skills/attributes you think legal information professionals need to have?

  1. Composure – I wish I had more of this, and I keep working on how to maintain composure under pressure
  2. Creativity – we have so many challenges and changes to deal with every day that legal information professionals who can conceive of, convince others of, and successfully implement creative solutions to business problems will always be in the ‘successful’ bucket
  3. Change agents – for similar reasons that creativity is important, I think legal information professionals need to be change agents.  They need to be able to show leadership and embody the idea of ‘trusted business advisor’ so that it is the idea at the forefront of their colleagues minds whenever they hear the words “law librarian”

Who is your favourite library professional—living or dead, real or fictional?

There are too many real librarians who inspire me so I will report my favourite fictional librarian. I love Evy Carnahan (Rachel Weisz) from the movie The Mummy.  When the whole library at the Egyptian Museum of Antiquities tumbles like dominos and she says ‘I can fix that’.  It is a bit ironic that she speaks the line 'Look, I... I may not be an explorer, or an adventurer, or a treasure-seeker, or a gunfighter, Mr O'Connell, but I am proud of what I am... I... am a librarian!'  I think she should have said 'Look pal, I AM an explorer, an adventurer, a treasure-seeker, and a gunfighter, Mr O'Connell. I am proud of what I am... I... am a librarian!'

Parlez-nous un peu de vos antécédents scolaires et de la manière dont vous vous êtes intégrée au secteur de l’information juridique.

Je suis devenue bibliothécaire de droit par accident. Je me suis inscrite au programme de bibliothéconomie et de gestion de l’information de l’Université MacEwan après avoir acquis un peu d’expérience professionnelle en administrant un programme d’été pour enfants au sein d’une bibliothèque publique rurale. C’était un travail tellement intéressant que j’ai décidé de consacrer ma carrière à la lecture d’histoires aux enfants. Le dernier mois de mon programme de deux ans menant à un diplôme, j’ai effectué un stage à la bibliothèque de droit J. Weir de l’Université de l’Alberta, où les membres de l’ACBD/CALL Sandra Wilkins et Caron Rollins, partageaient leur enthousiasme pour les bibliothèques de droit. C’était contagieux! J’ai apprécié avoir la possibilité de travailler sous la direction de Muriel Lefebvre et de Josette McEachern à la bibliothèque d’un cabinet d’avocats (à l’époque Milner Fenerty, aujourd’hui le bureau d’Edmonton de Dentons). Ce premier emploi au sein de la bibliothèque d’un cabinet d’avocats s’est révélé être une formidable expérience d’apprentissage. Après un bref détour dans une société technologique de développement de logiciels et d’études de marché, où j’ai acquis des compétences très utiles, je suis retournée dans le secteur des bibliothèques de cabinets d’avocats en tant que bibliothécaire « en solo »au cabinet Field. Field m’a offert une merveilleuse carrière, et j’aimerais prendre ma retraite de ce cabinet dans une ou deux décennies.

En quoi votre adhésion à l’ACBD/CALL vous a-t-elle été utile sur le plan professionnel?

Mon adhésion à l’ACBD/CALL m’a reliée à mes collègues, qui m’ont inspirée, motivée et aidée. En outre, cela m’a permis d’affiner mes compétences en matière de présentation et m’a offert la possibilité de me promouvoir sans retenue au sein de mon organisation. Mes collègues dans cette organisation m’ont offert des conseils judicieux lorsque j’étais la seule bibliothécaire et lorsque je supervisais les membres de mon équipe. C’était formidable de savoir que d’autres faisaient face aux mêmes défis que moi et de pouvoir leur demander leur avis. Les membres du personnel de mon cabinet sont très conscients que leur équipe de bibliothécaires est reliée à un vaste réseau, et qu’ils peuvent bénéficier de l’appui de quatre membres de l’ACBD/CALL. L’ACBD/CALL m’a également aidée à établir mon salaire initial auprès du cabinet, le traitement médian découlant de l’enquête sur les salaires de l’ACBD/CALL.

Quel est l’aspect de la profession de l’information juridique qui vous a étonnée?

Je suis étonnée que nous n’ayons pas encore réglé le problème relatif aux documents en feuilles mobiles. Je crois que nous y parviendrons au cours des cinq prochaines années. Je suis toujours étonnée par la diversité des méthodes qui permettent d’obtenir le même résultat, et je suis toujours fière de la créativité de mon réseau de bibliothèques de droit.

Quelles sont les trois compétences ou qualités que doivent posséder les professionnels de l’information juridique, selon vous?

  1. Calme – j’aimerais en avoir davantage, et je m’efforce de trouver des façons de garder mon calme sous la pression.
  2. Créativité – nous devons faire face chaque jour à de nombreux défis et changements, de sorte que les professionnels de l’information juridique qui peuvent concevoir des solutions créatives aux problèmes d’entreprise, convaincre les autres de leur efficacité et les mettre en œuvre avec succès se trouveront toujours du côté de la réussite.
  3. Agents de changement – pour des raisons semblables à celles qui justifient l’importance de la créativité, je crois que les professionnels de l’information juridique doivent être des agents de changement. Ils doivent pouvoir faire preuve de leadership et incarner l’idée de « conseillers d’entreprise dignes de confiance », afin que leurs collègues pensent d’abord à cette idée chaque fois qu’ils entendent l’expression « bibliothécaire de droit ».

Qui est votre professionnel de la bibliothéconomie favori, vivant ou décédé, réel ou fictif?

Il y a trop de vrais bibliothécaires qui m’inspirent; je mentionnerai donc ma bibliothécaire fictive favorite. J’aime bien Evy Carnahan (Rachel Weisz), du film La momie. Lorsque tous les livres de la bibliothèque du Musée des antiquités d’Égypte tombent comme des dominos et qu’elle dit « Je peux arranger ça », c’est un peu ironique qu’elle dise « Voyez-vous, je ne suis peut-être pas une exploratrice, une aventurière, une chercheuse de trésors ou une tireuse d’élite, M. O’Connell, mais je suis fière de ce que je suis… je… suis une bibliothécaire! » Je crois qu’elle aurait dû dire « Voyez-vous, je SUIS une exploratrice, une aventurière, une chercheuse de trésors et une tireuse d’élite, M. O’Connell. Je suis fière de ce que je suis… je… suis une bibliothécaire!'



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