Five Questions with Alicia Loo

18 Mar 2016 4:07 PM | Deleted user

Alicia Loo
Manager, Legal Research and Client Services
Library & Information Management Branch, Supreme Court of Canada

Tell us a little about your educational background and how you entered the legal information industry.

I started my post-secondary studies studying French at UBC but ended up earning my undergraduate degree in International Relations.  This was followed by a year spent in China, learning the language and travelling around Southeast Asia while figuring out what to do next.  I knew I really enjoyed research, and I remembered how thrilled I was the first time the librarian at UBC’s Main Library introduced me to the Canadian Historical Review Index.  I had no idea such a tool existed; it made research so much easier and better. Upon my return to Canada, I put the two together and decided to pursue a career in special libraries. I was hired as a Social Science and Business Reference Librarian at the Metro Toronto Reference Public Library on Yonge & Bloor. It was an excellent training ground for a new grad, and I really enjoyed using the reference collection and helping the public navigate the statutes.  I moved to Ottawa and landed a full-time job with Statistics Canada, and when an opening came up at the Supreme Court of Canada, I applied and have been very fortunate to be here ever since.

How has being involved in CALL helped you professionally?

The network available to CALL members is unparalleled.  It is great to see familiar and new faces each year at our general meeting, but the contacts continue throughout the year because we are a sharing community. I recall my first CALL conference in Montreal and how great it was to meet librarians from all over the country.  The opportunities to be involved with the Association are endless.  I would have never thought I would become part of the Executive Board but here I am – understanding the work and making expenditure and investment decisions on behalf of our members.  This has been an eye opener.  The Association is really run by dedicated and caring individuals.  I have witnessed this among the Board members but also from every single committee and special interest group. 

What’s your greatest professional success?

I am humbled that I can come to work at an institution that is so well-respected in our country.  I have had the privilege to have worked with over 500 law clerks while at the Court.  It is rewarding to have been part of their introduction to new legal sources and to have been able to create new library-related services designed to save them time and improve their approach to research.

What is one thing people would be surprised to know about you?

People always do a double take when they hear me speak in Spanish.   During a recent dinner conversation, my kids mentioned how they were used to our multi-cultural upbringing. My ancestors are from China, but I was born in Peru and grew up in Canada so we embrace the best from these cultures: the food, customs, traditions, and sports— we are a soccer and hockey family.

What’s one piece of advice you’d give to someone looking to break into the legal information industry?

I have this quote on my desk which I find is applicable to anyone in our profession, new or experienced:

“Welcome to the information age.  To survive, you need to handle information. You don’t need to memorize it.  You only have to know what is out there, and how to get it when you need it.  Moreover, as professionals, you are paid to know how to use the information once you have it.  

In an information-based world, doing our jobs may require that we spend some part of each day learning. When you think about it, it’s not a bad thing.”

Parlez-nous un peu de vos antécédents scolaires et de la manière dont vous vous êtes intégrée au secteur de l’information juridique.

J’ai commencé mes études postsecondaires par l’étude du français à l’Université de la Colombie-Britannique, mais ai fini par obtenir un diplôme de premier cycle en relations internationales. J’ai passé ensuite un an en Chine, où j’ai appris la langue et voyagé dans le Sud-est asiatique tout en réfléchissant à mon avenir. Je savais que j’aimais beaucoup la recherche, et je me souvenais de l’excitation ressentie la première fois que le bibliothécaire de la Main Library de l’Université de la Colombie-Britannique m’avait présenté l’index de la Canadian Historical Review. Je ne connaissais pas l’existence d’un tel outil; celui-ci facilitait et améliorait tellement les recherches. À mon retour au Canada, j’ai conjugué mes deux centres d’intérêt et décidé de poursuivre une carrière dans les bibliothèques spécialisées. J’ai été engagée comme bibliothécaire de référence en sciences sociales et en affaires à la Bibliothèque de référence de Toronto au coin des rues Yonge et Bloor. Cet emploi constituait une excellente formation pratique pour une nouvelle diplômée, et j’ai beaucoup aimé utiliser la collection de référence et aider le public à s’y retrouver dans les textes législatifs. J’ai déménagé à Ottawa et trouvé un emploi à temps plein à Statistique Canada. Lorsqu’un poste s’est présenté à la Cour suprême du Canada, j’ai posé ma candidature et ai beaucoup de chance d’être encore à ce poste aujourd’hui.

En quoi votre adhésion à l’ACBD/CALL vous a-t-elle été utile sur le plan professionnel?

Le réseau mis à la disposition des membres de l’ACBD est sans égal. Nous retrouvons les personnes que nous connaissons bien et découvrons de nouveaux visages chaque année à notre assemblée générale, mais nous restons en lien pendant tout le reste de l’année, car nous formons une communauté de partage. Je me souviens de la première conférence de l’ACBD à laquelle j’ai participé à Montréal et du bonheur de rencontrer des bibliothécaires issus de l’ensemble du pays. Les possibilités offertes en tant que membre de l’Association sont illimitées. Je n’aurais jamais imaginé faire partie du conseil d’administration, mais m’y voici aujourd’hui : je comprends mieux le travail de l’Association et je prends des décisions sur les dépenses et les investissements au nom des membres. Ce rôle m’a ouvert les yeux. L’Association est dirigée par des personnes extrêmement serviables et dévouées. J’ai été témoin de ce dévouement au conseil d’administration, mais également dans chacun des comités et des groupes d’intérêt spécial.

Quelle est votre plus grande réussite professionnelle?

Je suis reconnaissante de pouvoir travailler dans une institution très respectée dans notre pays. J’ai eu le privilège de collaborer avec plus de 500 juristes à la Cour. Ma contribution à leur découverte de nouvelles sources juridiques et à la création de nouveaux services de bibliothèque qui leur permettent de gagner du temps et d’améliorer leurs méthodes de recherche est très gratifiante.

Quelle est la chose que les gens seraient étonnés d’apprendre à votre sujet?

Les gens sont toujours étonnés de m’entendre parler espagnol. Au cours d’une conversation récente à table, mes enfants m’ont fait remarquer combien ils étaient habitués à notre éducation multiculturelle. Mes ancêtres sont chinois, mais je suis née au Pérou et j’ai grandi au Canada; ainsi, nous profitons du meilleur de ces cultures : la nourriture, les habitudes, les traditions et les sports – nous jouons au soccer et au hockey dans notre famille.

Quel conseil offririez-vous à une personne qui cherche à percer dans le secteur de l’information juridique?

Je pense à cette situation posée sur mon bureau qui s’applique selon moi à tout le monde dans notre profession, bibliothécaires débutants ou chevronnés :

« Bienvenue dans l’ère de l’information.  Pour survivre, vous devez savoir gérer l’information. Vous n’avez pas besoin de la mémoriser. Vous devez seulement savoir qu’elle existe et comment y accéder quand vous en avez besoin. De plus, en qualité de professionnels, vous êtes rémunérés pour savoir comment utiliser l’information une fois que vous y avez accédé. 

Dans un monde fondé sur l’information, nous pouvons être amenés, dans l’exercice de nos fonctions, à passer une partie de notre journée à apprendre. Quand on songe bien, ce n’est pas une mauvaise chose. » 

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