Five Questions with Louis Mirando

21 Jul 2016 10:47 AM | Deleted user

Louis Mirando
Chief Law Librarian
Osgoode Hall Law School of York University

Tell us a little about your educational background and how you entered the legal information industry.

When I was an undergraduate at the University of Toronto (major in Mediaeval Studies), I got a part-time job as a stacker in my college library. I knew immediately that I wanted to make libraries my life and have worked in the information area, in one capacity or another, ever since. My parents wanted me to apply to law school, and I did and was accepted, but turned down Law and opted for Library Science. I’ve never regretted that decision – and ended up in law anyway!

My library degree was in special collections and rare book librarianship. My first “real” library job (after working a year in a bookshop) was as a special collections librarian and lecturer on the history of printing at Western. I then got a post-graduate scholarship to Germany to study “the book arts” at the University of Cologne. After two years, I returned to Canada to begin PhD studies in the then nascent field of “book studies” at Toronto. When I quit the doctoral program after three years (all-but-dissertation), I needed a job fast. The University of Toronto Law Library (now Bora Laskin Law Library) was looking for a contract cataloguer. I’d never heard of law libraries but took the job anyway. I worked with Rashid, who provided a rigorous and disciplined training in the intricacies of legal bibliography and information control. I couldn’t have asked for a more solid background to a career in legal information. I fell in love with legal information and have never looked back.

My career since then has been varied but always in legal information. A part-time job doing freelance indexing for Carswell turned into a full-time job as a Senior Legal Editor and founding editor of the bilingual Index to Canadian Legal Literature/Index à documentation juridique au Canada. Then back to libraries, first as a reference librarian at the Bora Laskin Law Library, then as library manager at a mid-size Toronto law firm; then back to publishing, this time in electronic publishing with Lexis; then libraries again, as library director at a major Bay Street law firm. I believe this variety of education and experience has provided me with the perfect background for my current position at Osgoode Hall Law School of York University, where I’ve been Chief Law Librarian since 2007.

How has being involved in CALL helped you professionally (e.g. scholarships & grants, continuing education, networking)?

I owe so much to CALL and its members that I don’t know where to begin! When I worked for Carswell, I used to accompany the sales team – Ken Barnett and Jim Lang – to law library conferences. Ken and Jim taught me to treat our customers as partners. I was able to relate to law librarians not only as clients but as professional colleagues – and soon enough, as friends. When I moved back into law libraries, I had a ready-made support network not only here in Toronto but coast-to-coast with whom I’ve worked and celebrated, who have given me help and gotten me out of fixes, from whom I’ve learned most of what I know and to whom I owe much of my subsequent success.

What is one thing that’s surprised you about the legal information profession?

We live and work in a village. Whether librarians or vendors, from across the country, we speak the same language and we know, help, and even look out for each other. I never believed I would have so many friends in Calgary.

The other thing that’s surprised me about this profession is how conservative it is. Richard Susskind has said that “Law has always been on the cutting edge of tradition” and it is this inherent conservatism that stymies change in the profession.

What’s one piece of advice you’d give to someone looking to break into the legal information industry?

Don’t expect to know everything at the start and don’t be afraid to ask for help: there are colleagues all around who want you to succeed. Don’t worry too much about “Law”: whether or not you have a law degree; it’s all about information. You can learn the “Law” but good information specialist skills are a talent. In this industry, you will always be respected for what you know, so concentrate on being an information specialist. Finally, don’t lose sight of the fact that this is an “industry” and that business and economics will always play a significant role in the services we provide.

What is one thing people would be surprised to know about you?

I’m an adult learner on the piano and it’s a challenge. I look up to 12-year old kids. I’ll never be able to give up my day job for the concert stage, but it’s what I look forward to at the end of the day.

Parlez-nous un peu de vos antécédents scolaires et de la manière dont vous vous êtes intégré au secteur de l’information juridique.

Pendant mes études de premier cycle à l'Université de Toronto (avec spécialisation en études médiévales), j'ai décroché un emploi à temps partiel comme préposé aux rayons à la bibliothèque de mon collège. J'ai su d'entrée de jeu que je voulais faire ma vie dans les bibliothèques, et je travaille dans le domaine de l'information, sous une forme ou une autre, depuis ce temps. Mes parents voulaient que je m'inscrive à une école de droit, ce que j'ai fait, et j'y ai été admis; j'ai toutefois tourné le dos au droit et j'ai opté plutôt pour la bibliothéconomie. Je n'ai jamais regretté mon choix – et j'ai fini par travailler dans le milieu du droit de toute façon!

J'ai obtenu mon diplôme en bibliothéconomie des collections spéciales et des livres rares. Mon premier « véritable » emploi dans le domaine (après avoir travaillé un an dans une librairie) a été celui de bibliothécaire chargé des collections spéciales et professeur d'histoire de l'imprimerie à l'Université de Western Ontario. J'ai ensuite obtenu une bourse d'études supérieures pour aller étudier les « arts du livre » à l'Université de Cologne, en Allemagne. Je suis revenu au Canada après deux ans pour entreprendre un doctorat dans le domaine alors naissant des « études du livre » à Toronto. Lorsque j'ai quitté le programme de doctorat après trois ans (sans thèse), j'avais besoin d'un travail, et vite. La bibliothèque de droit de l'Université de Toronto (aujourd'hui la bibliothèque de droit Bora Laskin) avait besoin d'un catalogueur contractuel. Je n'avais jamais entendu parler de bibliothèques de droit, mais j'ai tout de même accepté cet emploi. J'y ai travaillé avec Rashid, qui m'a fourni une formation empreinte de rigueur et de discipline sur les subtilités de la bibliographie juridique et du contrôle de l'information. Je n'aurais pas pu demander de bases plus solides pour une carrière dans l'information juridique. J'ai eu le coup de foudre pour l'information juridique, et je n'ai jamais voulu retourner en arrière.

J'ai depuis eu une carrière variée, mais toujours rattachée d'une quelconque façon à l'information juridique. Ce qui était un travail indépendant d'indexation à temps partiel pour Carswell est devenu un emploi à temps plein comme rédacteur juridique en chef et fondateur de la publication bilingue Index to Canadian Legal Literature/Index à documentation juridique au Canada. J'ai ensuite fait un retour dans les bibliothèques, d'abord comme bibliothécaire de référence à la bibliothèque de droit Bora Laskin, puis comme gestionnaire de bibliothèque dans un cabinet de droit de taille moyenne à Toronto; par après, je suis revenu au domaine de l'édition, cette fois dans l'édition électronique auprès de Lexis, pour enfin retourner dans les bibliothèques, en tant que directeur de bibliothèque pour un cabinet de droit important sur la rue Bay. Je crois que ma scolarité et mes expériences aussi variées m'ont fourni les bases parfaites pour le poste que j'occupe depuis 2007 à l’Osgoode Hall Law School de l’Université York, soit celui de bibliothécaire de droit en chef.

En quoi votre adhésion à l’ACBD/CALL vous a-t-elle été utile sur le plan professionnel (par ex. : bourses et subventions, formation continue, réseautage)?

Je suis tellement redevable à l'ACBD et à ses membres que je ne sais pas par où commencer! À l'époque où je travaillais pour Carswell, j'accompagnais habituellement l'équipe des ventes – Ken Barnett et Jim Lang – aux congrès des bibliothèques de droit. Ken et Jim m'ont montré à traiter nos clients comme des partenaires. J'ai pu nouer des relations avec les bibliothécaires de droit non seulement à titre de clients, mais aussi de collègues professionnels, et il ne s'est fallu que peu de temps avant que je ne les considère également comme des amis. Quand je suis revenu dans les bibliothèques de droit, j'avais déjà un réseau de soutien ici, à Toronto, mais aussi d'un bout à l'autre du pays. Ce sont des personnes avec qui j'ai travaillé et célébré, qui m'ont donné un coup de main et qui m'ont sorti du pétrin, de qui j'ai appris la grande majorité de ce que je sais et à qui je dois une bonne part de mon succès ultérieur.

Quel est l’aspect de la profession de l’information juridique qui vous a étonné?

Nous sommes comme un village. Partout au pays, que nous soyons bibliothécaires ou fournisseurs, nous parlons la même langue et nous nous connaissons, nous nous aidons et nous nous cherchons même les uns les autres. Je n'aurais jamais cru avoir autant d'amis à Calgary.

L'autre aspect de la profession qui m'a étonné, c'est son côté conservateur. Comme Richard Susskind l'a dit : « Le droit a toujours été à l'avant‑garde de la tradition », et c'est ce conservatisme inhérent qui entrave le changement dans la profession.

Quel conseil offririez-vous à une personne qui cherche à percer dans le secteur de l’information juridique?

Ne vous attendez pas à tout savoir dès le début, et n'ayez pas peur de demander de l'aide : vous êtes entouré de collègues qui ne veulent que votre succès. Ne vous inquiétez pas trop du côté « juridique » : que vous soyez diplômé en droit ou non, il est question avant tout d'information. L'aspect juridique peut s'apprendre, tandis que les bonnes aptitudes de spécialiste de l'information relèvent du talent. Dans cette industrie, vous serez toujours respecté pour vos connaissances, donc consacrez l'essentiel de vos efforts à devenir un spécialiste de l'information. Enfin, ne perdez pas de vue le fait qu'il s'agit d'une « industrie » et que, en ce sens, l'économie et les affaires viendront toujours jouer un rôle important dans les services que nous fournissons.

Quelle est la chose que les gens seraient étonnés d’apprendre à votre sujet?

J'ai entrepris des cours de piano à l'âge adulte, et c'est tout un défi. J'admire les jeunes de 12 ans. Je ne pourrai jamais quitter mon emploi de jour pour aller me produire sur scène, mais c'est un rêve que je nourris.

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